Un vent de magie soufflait samedi soir avec le passage du mythique Dan Ar Braz, plus de 40 ans de carrière au service de la musique celtique. Quelques fois on est déçu de rencontrer les mythes en chair et en os, mais l’homme qui s’est présenté, accompagné d’une poignée de musiciens et d’une belle chanteuse galloise, était rempli d’humanité et n’avait vraiment pas la grosse tête (comme d’autres que je ne citerai pas). Voilà un artiste qui n’a pas oublié ses aînés et qui sait rester modeste devant son propre parcours, pourtant irréprochable. C’est un immense musicien et un grand artisan de la chanson et de la guitare électrique, qui s’est plu à raconter de nombreuses anecdotes, à saluer les compagnons disparus au cours de sa longue carrière, et à taquiner ses musiciens, heureux d’être toujours là et de vivre un très beau métier.
Dan nous a régalé de ballades irlandaises, de gavottes et d’airs tantôt entraînants tantôt mélancoliques, tirés de l’Héritage des Celtes mais aussi d’albums plus méconnus. Borders of Salt, Green Lands, Call to the Dance, Holyhead, Left in Peace… sont quelques-uns des airs qui se sont envolés vers le clocher de l’abbatiale d’Issoire, magnifiés par la belle voix de Fran May.
Pas de photos du concert à Issoire mais quelques photos récentes de l’artiste dénichées sur le web :
Après 2 bonnes heures de concert, les Bretons sont partis et je me suis consolé en assistant à un autre concert place de la République. Il y avait là ces furieux chiliens du groupe Banda Conmocion, des airs de fanfares qui échappés d’un film de Kusturica, de la musique à réveiller les morts avec beaucoup de pantomimes burlesques et un personnage déguisé en diable rouge. Tout simplement incroyable. C’est vrai que le Chili c’est chaud, très chaud ! Finalement le festival de folklore a du bon…